Nous entendons beaucoup parler de la gestion de nos émotions, gestion du stress, gestion et gestion et gestion..., nous devons tout gérer sans cesse.
Mais qu'est-ce qu'une émotion ? Comment la définir, la ressentir et l'exprimer ? Et surtout, que nous propose-t-elle ?
La PNL, programmation neuro-linguistique, est née dans les années 70 aux Etats-Unis.
Elle consiste à étudier notre monde intérieur, la façon avec laquelle nous recevons les informations extérieures qui nous arrivent sans cesse, de la simple discussion entre amis jusqu'aux interactions que nous considérons très importantes, en passant par toutes les nouvelles arrivant sans cesse de tout côté (internet, journaux, réseaux sociaux...)
"La carte n’est pas le territoire" est un des présupposés de la PNL et phrase empruntée au fondateur de la « sémantique générale » Alfred Korzybski.
Les conflits relationnels proviennent, le plus souvent, de la confusion que nous faisons entre la carte et le territoire. Notre représentation de la réalité correspond à « notre carte du monde » ou tout du moins à la vision que nous en avons.
Notre carte du monde influence nos choix, nos perceptions et souvent nous limite. Cette carte mentale donne une représentation partielle et souvent erronée du territoire. La carte est la manière dont nous nous représentons la réalité. Ce présupposé indique que nous n’agissons pas directement sur la réalité, mais plutôt sur la représentation de celle-ci. Cette carte mentale interne est alimentée par notre perception sensorielle (Vision, Audition, Kinesthésie, Odorat, Gustatif) du monde extérieur. On avance que nous percevons plus de deux milliards de fragments d’informations à la seconde. Notre conscience est capable de traiter moins de dix informations dans le même laps de temps. Il est donc évident que nous filtrons la grande majorité des informations que nous recevons, percevons. Ces filtres se développent à partir de valeurs, d’expériences professionnelles et personnelles, de croyances (au sens large). Notre perception est donc totalement subjective. Elle dépend de la représentation que nous nous faisons de la réalité mais non de la réalité elle-même. En résumé, il n’existe pas de bonne ou de mauvaise carte, mais il faut avoir conscience que chacun à sa propre carte de la réalité. Ce qui est vrai pour l'un n'est pas vrai pour l'autre car chaque individu est différent. La seule quasi-vérité est que l'un et l'autre ont probablement raison !
Bonne base pour apprendre à respecter le modèle du monde de l'autre.
Ainsi, la PNL, grâce à un ensemble d'exercices, nous aide à prendre conscience de notre carte, de nos croyances, de nos valeurs, et par là même, à observer puis à améliorer cet ensemble, quand cela s'avère nécessaire. Inutile de rester avec des croyances qui étaient parfaites dans notre enfance et qui, aujourd'hui, sont un peu limitantes !
En conclusion, cela est un merveilleux outil qui permet vraiment un changement par des prises de conscience dans un premier temps, puis par des exercices divers en fonction de l'évolution souhaitée.
“Il n'existe rien de constant, si ce n'est le changement.” Bouddha
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